La toux du chenil



Comment s'attrape la toux du chenil ?

La toux du chenil tient son nom de son mode de transmission : elle est extrêmement contagieuse, par simple contact de la truffe, ou même sans contact.

Deux agents infectieux transmettent la trachéobronchite : le virus parainfluenza et la bactérie bordetella bronchiseptica.

Résultat : les chiens vivant en collectivité sont très vulnérables, car lorsqu’un chien est atteint, presque toute la communauté le sera dans les prochains jours. Mais les chiens vivant seuls dans leur famille ne sont pas à l’abri pour autant. Il suffit de croiser un chien en promenade pour l’attrapper.

La période d’incubation est de 3 à 4 jours.

 

Les risques encourus par l'animal atteint de toux du chenil

Il y a deux formes de Toux du chenil qui ne sont pas également graves. Le plus souvent, en quatre à six semaines, les symptômes s’estompent et laissent place à une toux chronique qui peut durer un certain temps.

Ni l’infection bactérienne ni l’infection virale ne sont très graves si elles sont contractées séparément. Si le chien se repose bien et n’est pas soumis à un environnement froid et humide, l’organisme reprend le plus souvent le dessus rapidement.

La forme compliquée de la maladie peut succéder à la forme simple et atteindre les voies respiratoires ou toucher directement les chiens les plus faibles, comme les jeunes chiens non vaccinés et élevés dans de mauvaises conditions d’hygiène. Dans ce cas-là, les toux sont grasses et douloureuses et le mucus qui encombre les voies nasales peut devenir purulent. Le chiot s’affaiblit très vite et sans traitement.

 

Symptômes de la toux du chenil

Les symptômes de la toux du chenil rappellent vraiment ceux de la grippe humaine.

  • Éternuements et régurgitations

  • Fatigue et manque d’énergie

  • Manque d’appétit

  • Des quintes de toux rauque, douloureuse et sèche (que vous pouvez déclencher facilement en palpant la trachée)

  • Nez qui coule et la larme à l’oeil en permanence

 

Traitement de la toux du chenil

 

La première partie du traitement, c’est simplement d’éloigner le chien du froid, de l’humidité et autant que possible des autres malades. Dans le cas d’une collectivité, il faut s’assurer qu’aucune humidité ne stagne dans l’établissement et nettoyer plusieurs fois par jour.

Pour savoir quel traitement appliquer, il est probable qu’une prise de sang soit nécessaire pour connaître le type d’infection.

Lorsque l’infection est virale, les antibiotiques sont inopérants, il ne sert à rien d’en prescrire. En revanche, on peut donner un antitussif et un expectorant lorsque la toux est grasse.

Lorsque l’infection est bactérienne, les antibiotiques sont utiles et associés aux antitussifs.